Pour essayer de trouver les souvenirs que je
n’avais pas retrouvés sur Kyushu je suis allé avant tout à l’aéroport (10mn
de Hakata) puis j’ai retrouvé vers midi Mayu et Hashi dans le centre
commercial souterrain futuriste de Tenjin puis nous sommes repartis en train
jusqu'à la petite ville de Daizafu. Petit ville me rappelant un peu
Kamakura avec une rue commerçante à l’ancienne jalonnée de tori et de
petites boutiques de souvenirs, pâtisseries locales…déjeuner un katsudon et
visite des beaux temples et sanctuaires de la ville (Kaidan-in, Kanzeon-ji,
Dazaifu Tenman…), observer une cérémonie shintoïste, les beaux jardins, la
colline boisée d’arbres hauts abritant des sanctuaires, tombes et petits
chemins à coté de cours d’eau.
Un peu plus loin (en passant devant une forêt de
bambou que j’ai « visitée » où la plupart faisait une soixantaine
de centimètres de circonférence) jusqu’au temple zen de Komyozen-ji,
étrangement il n’y avait personne, pas même un gardien pour faire payer,
juste une urne dans cette grande maison traditionnelle (car ça ressemble
plus à une maison) toutes les pièces avec tatami et portes coulissantes
jusqu’au jardin de toute beauté n’ayant guère d’équivalent au Japon
(d’après les guides), un mélange de mer, de gravier, des rochers évoquant
les îles et des étendues de mousses et arbres pour les terres. Super beau,
calme, reposant.
Dans la soirée pris un vrai thé vert Japonais
fouetté avec cette petit mousse amère (bien meilleur que ce que
j’imaginais) avec une petite pâtisserie de la région (farine de riz et
haricots rouges sucrés) dans un authentique salon de thé de la rue
commerçante de daizaifu avant de retourner à Hakata.
Derrière la gare j’ai tenu à assister à un cours
que je croyais ressembler au ju-jitsu que je pratique ici, une école de Aikiju-jutsu
Daitoryu Roppokai. Pratique particulière rappelant l’aïkido mais où
l’amplitude du nouveau est réduite au minimum (principe de rotation ),
étrange à regarder car on dirait qu’aucun mouvement n’est effectué, par
exemple ils arrivent à faire décoller l’adversaire rien qu’en frottant la
main ou en le faisant tourner autour de son doigt prisonnier par la main de
l’adversaire, de propulser en arrière un homme rien qu’avec un coup du plat
de la main de 2cm de distance et de bloquer 3 hommes ensemble rien quand
les touchants, à leurs têtes ils semblaient souffrir comme lors d’une
électrocution. A la fin j’ai tenu à ce qu’il fasse l’expérience sur moi, le
maître a réussi à me faire tomber ou lâcher prise sans forcer, le tout
grâce à l’influence de ses
mouvements (et ça force mentale de persuasion) car lorsque j’ai décidé de
verrouiller mon esprit pour contrer son influence les techniques les plus
spéciales ne fonctionnaient plus.
Nous avons dîner à Tenjin (quartier mort le soir
alors que grouillant la journée), des nouilles grillées, desséchées recouvertes
de légumes gluants. |
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